Colette, en passant
On ne parlait pas de Colette lorsque j’étais plus jeune. Ou alors on en parlait peu, ou mal. C’était une de ces « autrices » ou « auteurs femmes » (selon les préférences - ou les idéologies) qui avaient publié et qui avaient même compté ! À ce titre, elle faisait partie de ce groupe de femmes de lettres à « connaître ». Madame de la Fayette en tête de file, cette dernière, elle, avait d’ailleurs le privilège d’être étudiée au lycée, imaginez cela.. Certains professeurs de français poussaient l’audace jusqu’à mentionner Madame de Sévigné ou la Comtesse de Segur , mais Colette, elle, n’avait droit qu’à quelques mentions, dont je me souviens à peine. À vrai dire, je ne saurais même dire si son nom a été mentionné la première f...